ECONOMIE VALLEES MOSELLE ORNE
27/09/2015
SCHNEIDER ELECTRIC a fermé son usine de Marange Silvange
C'est dans l'indifférence quasi générale que France-Transfo à Marange Silvange a fermé ses portes. En effet 90 emplois disparaissent et laissent ainsi à la cité un gouffre important dans l’équilibre communal. C’est non pas un déséquilibre financier de la gestion municipale qui sera mis en cause, la perte de revenus ne représente en TFE à peine l’équivalent d’impôts locaux de cinq familles à Seilles Andenne (dixit un conseillé municipal de Marange-Silvange), mais plutôt un déséquilibre moral pour la ville. Marange doit et sera la ville dortoir par excellence, réservoir de Main d’œuvre pour le Luxembourg. On peut s’interroger sur le bienfait de ce déséquilibre, 7000 habitants à Marange –Silvange et si peu d’emploi sur la ZAC de Jailly, déséquilibre social, déséquilibre écologique et déséquilibre de l’économie locale.
15/01/2014
La carrière de Jaumont passe de la pierre au sable
Par Pascale Braun (Lorraine) - L'Usine Nouvelle
Reprise en 2006 par trois professionnels du BTP, la carrière millénaire de Jaumont investit 6 millions d’euros pour des installations de criblage qui lui permettront de fournir du sable aux cimentiers.
La Carrière de Jaumont, qui fournit depuis l’époque des Romains la pierre ocre dont sont constitués la plupart des monuments historiques de Metz (Moselle) et de ses alentours, affine sa production pour offrir aux cimentiers une gamme complète de produits calcaires.
Le Mettis rentre désormais dans sa phase de fonctionnement "normale".
A Marange on se met à apprécier la Gare/parking de Woippy qui nous amène le matin très rapidement vers le centre de Metz et les coûts de parking à Metz ne nous démentiront pas.
Après deux ans de travaux, les messins utilisent désormais Mettis comme s'il était intégré dans leur quotidien depuis toujours. Seul inconvénient, certains usagers encore déboussolés par le changement complet du réseau de transport. Mettis a en effet fait bouger... les lignes. Toutefois d'autres relativisent et sont "avantagés". De la gare au Saulcy, un étudiant est assuré d'arriver plus vite qu'avant. "Le fait de ne pas s'arrêter à chaque feu rouge et de ne pas être coincé dans les bouchons du matin, c'est une vrai révolution à Metz" se réjouit une étudiante. Les automobilistes qui utilisent les voies dédiées sont aussi pointés de doigt par les chauffeurs et passages retardés. Mauvaise foi pour certains, réelle faute d'inattention pour d'autres. "L'effet nouveauté" diront les conducteurs.
L'amplitude horaire est appréciée tout comme son confort, son design et le fait qu'il ne fasse pas de bruit en circulation. "C'est clairement un bon choix. Quand on voit le bruit du tram à Nancy et l'état des voies..." assure un nancéien qui travaille à Metz. "Encore à 21h15, il y avait un Mettis toutes les 8 minutes à la station de la gare... C'est super" dit Emmanuel qui l'utilise assez tard les transports en commun.
42 000 voyageurs en un week-end
Côté urbanisme la ville change complètement de visage. Le nouveau pont dédié qui traverse la Seille près des Arènes et du Centre Pompidou permet à Mettis de gagner du temps mais aussi de créer un bel espace design avec son sol en parquet bois sur ses deux arrêts. L'espace donne la part belle aux piétons sur une zone très fréquentée par les voitures. Le mariage de la voiture, des piétons et des bus semble réussi. Le passage sous le pont de l'Amphithéâtre entre la gare SNCF et Pompidou donne désormais envie de le traverser en toute sécurité avec une luminosité améliorée. Même constat autour de la gare où les voitures sont chassées permettant aux piétons et cyclistes de prendre possession d'un bel espace. "Ça manque peut-être de végétation et d'une fontaine..." ajoute un commerçant du secteur. L'ensemble de Borny, quartier à la réputation toujours difficile n'a jamais été aussi proche du centre-ville. Au milieu des tours, le Mettis permet de moderniser cette aire urbaine au passé anxiogène. "Une certaine catégorie de la population de Borny, comme de Woippy d'ailleurs n'a pas de voiture, le fait de prendre un transport en commun qui semble enfin ponctuel pourra aider les jeunes à trouver un travail par exemple" espère un habitant. D'autre part, permettre à la population de Borny de rejoindre rapidement le centre-ville est une chose mais "il faut aussi faire venir à Borny". Ça pourrait être le cas avec la salle des Musiques Actuelles "BAM" bientôt en fonction.
Globalement si le Mettis a fait couler beaucoup d'encre et s'il sera sans aucun doute au cœur de la bataille des municipales, Metz avait besoin d'un nouveau réseau de transports. L'un des plus lents de France avant la mise en fonctionnement du Mettis. "Deux fois moins cher qu'un tram" répètent les défenseurs du projet. Son opposition conteste les chiffres et affirme qu'au kilomètre, le Mettis est plus cher que les autres réseaux de bus comparables construits dans les grandes villes de France. Mais il appartient désormais aux utilisateurs de juger de la pertinence du choix et de l'organisation de ce nouveau réseau.
Déjà Metz devient la vitrine pour de nouveaux projet en France, Nancy, Thionville et bien d'autres encore. Moins cher, très polyvalent même sur route les arguments ne manquent pas. On se souvient des démarrages chaotiques des trams de Nancy, de Bordeaux et d'autres ...
20/10/2013
La société Coccoon qui fabrique des dispositifs médicaux s'implante en Allemagne.
Implantée à Marange-Silvange depuis 2006, COCCOON développe des dispositifs médicaux destinés au grand âge et aux personnes qui souffrent de la maladie d'alzheimer. Fort d'un brevet qui conforte l'originalité du dispositif fabriqué ainsi que ses productions marqués CE au titre de la directive 93/42/CE, COCCOON est bien présent sur le marché français et entreprend son développement sur le marché allemand.
30/10/2013
Le projet «Grand Fare» va enfin démarrer. Le Conseil d’Etat a validé définitivement la construction de ce gigantesque centre-commercial à Farébersviller (Moselle). 700 emplois à la clé.
Selon la ville, située à quelques kilomètres de la frontière avec l’Allemagne, il n’y a plus d’obstacles à la construction de ce gigantesque centre commercial et de loisirs. Ainsi, le Conseil d’Etat a définitivement validé sa construction. Après 12 ans de combat du maire face à de nombreux détracteurs, notamment des petits commerçants, ce temple de la consommation de 36 000m2. Grand Fare est un projet de centre de commerces et de loisirs «totalisant 55.000 m² de surface développée» à en croire la société Codic, promoteur du projet, à Farébersviller, au cœur de l’Est mosellan. Il sera composé d’un hypermarché Carrefour, d’une galerie marchande (48 boutiques, 14 moyennes surfaces de plus de 300 m² de vente et 4 restaurants) et d’un bâtiment abritant 9 moyennes surfaces. Trois restaurants extérieurs seront situés dans des bâtiments distincts. Un espace de 4.000 m² abritera des loisirs familiaux (bowling).
«La zone a vraiment besoin d’emploi.
Ce projet devrait créer entre 700 et 900 emplois affirment la ville et le promoteur spécialisé dans la création de centre commerciaux et de complexes de bureaux. Selon eux, malgré les nombreuses plaintes de commerçants de Farébersviller, Sarreguemines, Saint-Avold ou Forbach, il ne s’agit pas de tuer le commerce existant de centre-ville. «C’est complémentaire des centres-villes. Ce grand centre commercial permettra aux mosellans de l’est d’éviter de se tourner vers l’Allemagne pour le shopping». Avec un investissement privé qui se chiffre à 150 millions d’euros, le projet a tout pour réussir. Situé sur l’A4, à proximité de la frontière allemande sur une zone de chalandise qui ne possède pas de grande zone commerciale «moderne».
Le maire est d’ailleurs très positif quant au développement du projet. Le Conseil Général de la Moselle veut également créer une zone d’entreprise sur un total de 30 hectares. Des PME et des entreprises innovantes devraient s’installer autour du centre-commercial. D’après la ville, une méga-zone sera construite dans les années à venir. Un excellent signal pour cette commune de 6 000 habitants encore touchée par la crise industrielle et qui survit grâce à quelques grandes entreprises et au travail frontalier. Concernant Grand Fare, la date du lancement des travaux et de l'ouverture n'est pas encore communiquée.
20/10/2012 loractu
Le chantier du gigantesque projet Terra Lorraine à Illange (Moselle) devrait reprendre à en croire le Conseil Général qui pilote le projet.

16/10/2013
Defymed finance ses essais précliniques
Par Arnaud Dumas Usine Nouvelle - Publié le 12 octobre 2013, à 08h55
Pharmacie / Biotechnologies, Finances, Economie, France, Lorraine
Le pancréas bioartificiel, développé par Defymed, devrait permettre de traiter les formes de diabète insulino-dépendantes. La jeune biotech créée en 2011 vient de lever 1,2 million d’euros pour financer la validation préclinique de sa technologie.
Defymed va pouvoir terminer ses essais précliniques. La jeune biotech alsacienne, qui développe Mailpan, un pancréas bioartificiel pour traiter le diabète, a levé 1,2 million d’euros. Deux investisseurs ont participé au tour de table, le Fonds lorrain des matériaux (FLM), la société de capital-risque créée par ArcelorMittalpour relancer l’industrie de la région, et le Centre européen d’étude du diabète (CEED).
Cet apport en capital, associé à des subventions publiques, va permettre à Defymed de valider sa technologie auprès des autorités de régulation des dispositifs médicaux. Avec pour objectif de commencer la phase de tests cliniques, sur des patients humains, en 2015.
Defymed en chiffres Chiffre d’affaires : NC Effectif : 5 personnes Montant de la levée de fonds : 1,2 million d’euros Investisseurs : Fonds Lorrain des Matériaux, Centre européen d’étude du diabète
Secteur : Biotechnologie
Remplacer les injections d’insuline
Le potentiel de marché de la technologie de Defymed a de quoi séduire les investisseurs. "Elle peut être utile à tout patient diabétique nécessitant des injections d’insuline", explique Séverine Sigrist, la présidente de la société, créée en 2011 à partir de recherches effectuées dans le cadre du CEED.
Le pancréas bioartificiel fonctionne en fait comme une poche implantée dans l’abdomen du patient, et dans laquelle sont placées des cellules sécrétant de l’insuline en fonction de son taux de sucre dans le sang.
Avec un avantage de taille pour les patients. "Defymed est la seule société que l’on ait rencontrée qui propose une thérapie calquée sur le fonctionnement du pancréas humain", confie Laurent Bocahut, le directeur d’investissement du FLM. Les patients n’auront plus à surveiller quotidiennement leur taux de glycémie et à procéder aux injections d’insuline, le pancréas Mailpan se chargeant de tout.
La jeune biotech reste cependant dépendante des industriels de la pharmacie, qui devront développer les cellules à implanter dans le pancréas. "Je suis en relation avec des pharmas", assure Séverine Sigrist, sans souhaiter dévoiler de nom pour le moment.
Les investisseurs, de leur côté, demeurent confiants. "Le fait qu’un institut renommé comme le CEED soit impliqué est une bonne caution pour nous, explique Laurent Bocahut. Nous avons par ailleurs pu adopter une approche progressive de l’investissement."
Le FLM a misé 600 000 euros dans la jeune startup, pour une prise minoritaire du capital. Mais le fonds de capital-risque a déjà prévu de réinvestir dans Defymed dans les prochains mois, en fonction de l’avancée du développement de l’entreprise.
Arnaud Dumas
09/10/2013
Smart prévoit 200 embauches pour la nouvelle version de la Fortwo
Le constructeur automobile Smart et ses équipementiers vont créer 200 postes d'ici mi-2014 a annoncé le quotidien le Républicain Lorrain, vendredi 4 octobre. Ces embauches interviennent alors que le constructeur lance à Hambach (Moselle) la troisième génération de Smart.
01/10/2013
Les syndicats se mobilisent contre le projet de fermeture de Sodetal
La direction de Sodetal a annoncé le 30 septembre son intention de se placer en cessation de paiement et de procéder à la fermeture définitive et complète de la tréfilerie de Tronville-en-Barrois (Meuse) qui compte 325 salariés. Après l’annulation du comité d’entreprise extraordinaire, l’intersyndicale annonce un bras de fer juridique et politique. Les 325 salariés de Sodetal s’attendaient à des licenciements massifs, mais c’est bel et bien la fermeture de la tréfilerie meusienne qu’a annoncé la direction de l’entreprise lors du comité d’entreprise extraordinaire convoqué le 30 septembre sur le site de Tronville-en-Barrois (Meuse).
07/02/2013
La société japonaise Mitsubishi prend une participation de 50% de la première tranche de la centrale solaire photovoltaïque de Toul-Rosières (Meurthe-et-Moselle).
Centrale solaire de Toul-Rosières EDF Energies Nouvelles
Dans un communiqué lundi 7 janvier, MitsubishiCorporation a annoncé qu'il venait d'acquérir une participation dans la centrale solaire photovoltaïque EDF-EN de Toul-Rosières (Meurthe-et-Moselle). La société de commerce japonaise a obtenu 50% de la première tranche, qui représente une production de 55 mégawatts sur un total de 115 mégawatts crête. Le montant de la transaction n'a pas été précisé par le groupe nippon.
La centrale solaire a été inaugurée en novembre 2012. Installée sur une ancienne base aérienne de l'OTAN à une quinzaine de kilomètres de Nancy, elle est la plus grande de France et l'une des plus importantes au monde en termes de production. Plus de 200 millions d'euros ont été investis sur ce site de 360 hectares, qui comporte 1,4 million de panneaux photovoltaïques. A pleine puissance la centrale devra couvrir la consommation de plus de 55 000 habitants.
Mitsubishi s'ouvre de plus en plus au secteur énergétique. Alors que la multinationale japonaise produit actuellement 4,5 gigawatts d'électricité à travers le monde, elle souhaiterait en produire 6 d'ici 2015, dont 20% dans le secteur renouvelable (solaire, éolien et géothermique).
Mitsubishi n'est pas l'unique société japonaise intéressée par la filiale énergies renouvelables d'EDF. La société Mitsui vient d'acquérir 50% des parts du projet du parc éolien EDF de Oaxaca au Mexique, a annoncé le groupe énergétique français.
Par Timothée L'Angevin - Publié le 09 janvier 2013 L’Usine Nouvelle, à 16h57
01/02/2013
Lorraine : le grisou, trésor ou préoccupation ?
Cette ressource est exploitée en France depuis 1992 à une échelle modeste, dans d'anciennes mines de charbon près de Douai (Pas-de- Calais).
Alors qu'est relancé le débat sur le gaz de schistedans l'Hexagone, en Lorraine, c'est le gaz de houille qui fait l'actualité. Surtout depuis qu'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif en a évoqué, le 24 janvier sur France 2, le potentiel et l'exploitation «sans atteinte à l'environnement». Le gaz de houille n'est autre que le grisou bien connu des mineurs. Il est même exploité en France depuis 1992 à une échelle modeste, dans d'anciennes mines de charbon près de Douai, par la société Gazonor, rachetée en 2008 par EGL. EGL, société enregistrée en Grande-Bretagne, explore le sous-sol lorrain depuis quatre ans. Selon l'évaluation de Beicip-Franlab, filiale de l'IFPEN (Institut français du pétrole Énergies nouvelles), ces gisements renfermeraient 371 milliards de mètres cubes de gaz, soit huit ans de consommation de la France. «Il s'agit de ressources contingentes, qui ne préjugent pas de leur exploitabilité», met en garde Olivier Appert, le président de l'IFPEN. La gestion de l'eau extraite des puits est le principal défi environnemental posé par le gaz de houille, «mais on sait faire», ajoute Appert. Pour déterminer la rentabilité du gisement, EGL va forer quatre nouveaux puits dans les deux ans et espère produire en 2016. La houille étant naturellement fracturée, la technique de fracturation hydraulique, interdite en France depuis 2011, ne sera pas employée, s'est engagé EGL auprès de l'État.
NAPPES. Si le dossier va être examiné dans les prochains jours par le Sage, c’est que les forages vont passer à travers les deux grosses nappes phréatiques de Buntsandstein et Muschelkalk. Les ingénieurs doivent donc donner des garanties sur la qualité du cuvelage des puits pour éviter la pollution de cette réserve en eau.
« Mais nous ne sommes pas inquiets sur ce qui va se passer en sous-sol, assure Michel Kaspar, président de l’Association pour la défense de l’environnement et la lutte contre la pollution en Moselle-Est (Adelp). EGL a fourni des garanties techniques solides. Nous sommes plus inquiets sur ce qui va se passer en surface. L’exploitation va en effet générer la construction de nouvelles routes, du trafic de camions, des derricks et des stations de compression, des gazoducs pour acheminer la production au réseau de GRDF ».
EFFET DE SERRE. Ces inquiétudes locales se doublent de préoccupations globales. L’extraction du grisou implique la combustion d’une ressource fossile fortement émettrice en gaz à effet de serre (le méthane est un gaz à effet de serre dont le pouvoir de réchauffement est cent fois plus puissant que celui du CO2). La durée de vie dans l’atmosphère est cependant de 21 ans contre 100 ans pour le CO2.
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