SOCIAL A LA MAIRIE DE MARANGE SILVANGE

SOCIAL A LA MAIRIE DE MARANGE SILVANGE

le 31/07/2012

LE MAIRE GAGNE AU TRIBUNAL. FRITURE SUR LA LIGNE… ?

Communication du Maire : Alors que l’on croyait les affaires sociales bien résolues à la mairie de Marange Silvange et que l’on imaginait le dialogue social rétabli, à l’occasion du conseil municipal du 31/07/2012, Monsieur le Maire Erwin BRUM, présente les résultats d’une procédure en référé et qui concerne une employée de la mairie. Nous découvrons que cette employée, dont nous ne connaissons pas le nom, a porté plainte pour harcèlement contre le maire pour des agissements qui débutent en 2004. Cette employée, fonctionnaire, a été mise au placard et a fait l’objet de traitements qui motivent cette procédure… Cette dernière a demandé 20 000 € de dommages. Le délibéré ayant eu lieu le 19/07/2011, c’est l’agente qui se trouve condamnée à verser à 500 € à Monsieur le Maire ! Quelle déception et quelle stupéfaction devant cette situation alors que nous pensions les choses entrer dans l'ordre dans les relations sociales de notre mairie. Y aura–t’il encore comme le 20/10/2011, des mouvements d’humeur de la part des personnels suite à cette affaire ? Par ailleurs nous nous étonnons de n’avoir de la part d’Erwin BRUM que des communications lors d’un gain de procès ou d’affaires gagnées au tribunal. 

Les Chemins Marange Silvange Ternel

Le 20/10/2011

Video France 3 Grève à la Mairie de Marange Silvange le 20/10/2011

RL le 21/10/2011

Les services de la municipalité de Marange-Silvange ont tourné au ralenti, hier. Le personnel en grève réclame plus de moyens et du dialogue social. Le maire rétorque que sa porte est grande ouverte. Friture sur la ligne…



Le personnel communal de Marange-Silvange a pris, hier, le sentier de la grève. Photo Maury GOLINI

L’heure est à la protestation à Marange-Silvange. Le personnel communal a pris, hier, le sentier de la grève avec détermination. « Cela fait longtemps que je travaille ici. Et c’est à 50 ans que je vis ma première grève, déplore Laurence. C’est dommage, mais on ne pouvait plus attendre. »

Ce n’est pas une habitude locale. Une large majorité des fonctionnaires ont pourtant débrayé toute la journée d’hier. Quelques dizaines de personnes se sont relayées devant les murs de la mairie, à l’appel de la CGT et de la CFDT.

Une première victoire pour ceux qui se battent « afin d’obtenir des moyens supplémentaires, pour assurer un service public de qualité, et un dialogue social constructif. Aujourd’hui, on nous impose des changements sans aucune concertation. »

Ces revendications ont coupé l’envie au maire de déguster le gâteau prévu pour son anniversaire. Erwin Brum : « Franchement, je ne comprends pas. Les bras m’en tombent. » Le dialogue social ? « Nous faisons des comités techniques paritaires tous les deux mois environ, alors que ce n’est pas une obligation. Le dernier a eu lieu le 11 octobre : personne n’a parlé alors d’une grève. Ma porte est toujours ouverte, ils le savent pourtant. »

Les manifestants se montrent critiques envers la directrice générale des services et le premier adjoint, chargé du personnel. « Là, c’est peut-être un problème de personne. Les missions des élus ne sont pas toujours faciles. »

Le mal-être du personnel puise sa source dans une réorganisation des services orchestrée « il y a deux ans, selon eux. En fait d’organiser, ça désorganise tout. Le personnel technique ne peut plus assurer ses missions aussi bien qu’avant, reprend Laurence, déléguée CGT. Le matériel n’est pas entretenu. Les femmes de service sont également touchées. » Un tableau noir surprenant dans cette bourgade dirigée depuis trois mandats par Erwin Brum.

Un aspect politique ?

L’élu ne veut pas voir le conflit perdurer et promet de recevoir le personnel en colère le plus rapidement possible. « C’est quand même malheureux d’en arriver là… », soupire cet élu d’expérience, qui ne croit pas tout à fait aux coïncidences.

Les délégués syndicaux ont beau affirmer qu’il n’y a « rien de politique dans notre démarche », le premier magistrat de la commune pense « que les élections de 2014 ont déjà commencé. En tout cas, certains comportements m’interpellent. Il faut vite qu’on en parle. » C’est déjà un premier pas…